Prix : Non classé

Construction d’une crèche d’une capacité de 36 lits

Valeur ajoutée du bâtiment pour l’environnement
Le terrain sur lequel s’est construit la crèche Casimir est situé en zone de services publics et d’équipements communautaires. L’environnement bâti est constitué d’un centre culturel, d’une école communale, et d’un ensemble de logements pour personnes âgées. La fonction du bâtiment est venue compléter et dynamiser l’offre de services de ce village situé en bord de nationale reliant Chimay à Couvin. Nous avons souhaité traduire cette nouvelle dynamique par un bâtiment contemporain et intégré dans son environnement.

Intégration et adéquation du bâtiment dans un contexte social, environnemental, paysager et économique
Les différentes typologies des volumes environnants tel le centre culturel avec un volume imposant et une toiture plate, les logements pour personnes âgées d’un seul niveau à deux versants, ou encore l’école avec ses toitures à 4 versants, ne nous imposaient pas de suivre des gabarits précis, au vu de l’aspect hétéroclite des lieux. Après analyse du site, nous avons dégagé plusieurs lignes de force de l’environnement proche et conclu que notre intervention se devait d’être compacte pour limiter son impact sur le terrain et en contact direct avec la voirie côté rue des Battis. Nous avons donc opté pour une volumétrie à toiture plate, afin de limiter et compacter notre volume chauffé, en le ramenant au strict nécessaire. Nous avons proposé un bâtiment de +/- 500m² d’emprise au sol, entièrement de plein pied organisé autour des fonctions extérieures exigées pour le programme d’une crèche, à savoir :

  • Une entrée visible à rue avec rampe d’accès PMR et escalier direct ;
  • Des places de parking adaptées pour PMR et maman accompagnée ;
  • Des espaces d’attente et de repos à différents endroits proche de l’accueil, permettant la rencontre des usagés ;
  • Des espaces de jeux extérieurs sécurisés et ombragés ;
  • Un accès technique et logistique indépendant (vers réserve, chaufferie, …) pour le personnel.
    Au niveau des couleurs et matériaux, on retrouve dans l’environnement bâti, des briques rouges traditionnelles, de la pierre de ton gris moyen et des briques peintes (blanc). Toujours dans l’idée d’intégration du bâtiment dans son environnement, nous avons donc opté pour la brique coté volume administratif mais de teinte plus contemporaine (gris brun soutenu). Pour les volumes de repos, nous proposons du bardage bois vertical grisonnant plus léger visuellement. Pour les espaces extérieurs de jeux, nous avons préconisé un bardage en panneau stratifié massif de couleur vive dans les tons orangés plus chaud. Pour protéger le bas des volumes, un soubassement en pierre bleu. Les menuiseries extérieures sont en bois capotées aluminium gris anthracite.

Optimisation de la surface du bâtiment disponible conformément aux règles d’urbanisme
Dans un soucis d’organisation et d’accessibilité, toutes les fonctions sont sur le même niveau, le rez de chaussée. Le plan global du projet se veut très compact en se rapprochant du carré parfait. Les fonctions sont différenciées en volumétrie et bardage, avec un jeu de parallélépipèdes de différentes hauteurs. Nous avions la chance qu’aucunes prescriptions spécifiques imposaient des hauteurs, volumes, toitures ou matériaux précis.

Aménagement d’une zone d’activités d’intérêt général

Le projet porte sur l’aménagement d’une zone d’activité pour les services de la voirie de la commune d’Auderghem.
Considérant que la zone d’activité se trouve dans le site classé de la Forêt de Soignes, l’objectif principal du projet est son intégration et le respect du cadre environnant.
Les longues allées vertes bordées de peupliers et de haies denses, ainsi que les buttes qui marquent de légers changements de niveau entre les terrains ont été source d’inspiration pour le projet. Celui-ci prend le parti d’une architecture verte présentant des volumes clairs en matériaux naturels et dont les aménagements extérieurs sont cachés derrière la végétation existante côté rue et derrière une clôture en bois et des arbustes du côté des terrains de sport qui se situent juste derrière le site.

Les deux hangars sont visibles des terrains et, pour cette raison, leur volumétrie est épurée mais les revêtements ont une géométrie non régulière pour dynamiser les façades et créer des jeux d’ombres sur celles-ci, ainsi que sur les toitures.

Les deux bâtiments sont en bois : la structure a été réalisée en bois lamellé collé et le bardage extérieur (façades et toiture) en robinier, une essence locale.

Le bardage bois a été posé à claire-voie pour donner plus de légèreté au volume et marquer les jeux d’ombres. L’espace entre les lattes est plus grand à certains endroits (en correspondance avec les panneaux en polycarbonate translucides situés derrière, qui permettront d’éclairer naturellement l’intérieur des bâtiments).

A hauteur des zones d’accès, des espaces verts et des parterres ont été aménagés et des carpinus, une essence déjà présente sur le site du Rouge Cloître, ont été plantés. Le projet propose, comme séparation physique et visuelle des zones extérieures et des terrains de jeux, des clôtures en bois et une butte verte. Des plantes grimpantes plantées le long des murs de soutènements en béton pousseront sur ceux-ci et les recouvriront.

Auvent d’une station-service

Les arcs courbes en bois lamellé-collé du auvent, couplés aux structures métalliques, couvrent la zone d’approvisionnement de la station-service.
Le projet est implanté le long d’une route nationale bordée de commerces et de bâtiments d’architecture relativement disparate, peu homogène, et sans intérêt particulier.
Le projet a volonté de donner une image contemporaine, dynamique et accueillante de protection et de devenir un « signal » dans la rue.
Les courbes et contrecourbes des arcs symbolisent la dynamique, la fluidité, l’aérodynamisme et la vitesse, incarnée par la voiture et « marquent » la fonction du auvent, tout en appelant les voyageurs à la quiétude de l’arrêt et du repos.
Les structures lamellé-collé ont été réalisées par optimisation du dimensionnement par équilibre des porte-à-faux.

Ecole La CIME

Le projet consiste en la création d’une nouvelle école secondaire accueillant des jeunes avec handicap de type 4. L’école doit pouvoir accueillir jusqu’à 50 élèves et 35 professionnels de catégories différentes. En plus des locaux liés à l’enseignement, au centre de jour et des fonctions administratives, il y a un réfectoire qui peut servir de salle polyvalente, pour des événements de la commune ou comme cafétéria pour le parc, en-dehors des heures scolaire.

Valeur ajoutée du bâtiment pour l’environnement:
Vue l’importance de la végétation dans le quartier, les grands arbres existant ont été respectés et, le projet développe un espace vert à l’intérieur de la cour ce qui permet de ramener de la nature au cœur de ce bâtiment entouré de verdure. Une continuité visuelle du maillage vert est établie avec la transparence du réfectoire. Un jardin privé, mitoyen au parc appartient aussi à l’école, et l’objectif est d’y réaliser un potager collectif et accessible dans un second temps.
D’autre part nous avons essayer de choisir pour ce bâtiment des matériaux offrant une durée de vie élevée, des bonnes performances énergétiques, avec un impacte environnemental le plus faible possible et possibilité de recyclage en fin de vie (favorisée par les techniques de construction sèche).

Intégration et adéquation du bâtiment dans un contexte social, environnemental, paysager et économique:
La faible hauteur du bâtiment favorise son intégration et permet au voisinage de conserver un maximum les vues vers le parc.
En vue de perturber le moins possible les rapports existants avec les parcelles et bâtiments voisins, le nouvel édifice est implanté en maintenant des distance raisonnable avec ses voisins : création d’un passage large en parallèle à la salle des sports, espace de stationnement partagé avec les locaux des scouts et le Centre, distanciation du parc du Wolvendael par un jardin planté.
Le nouveau bâtiment scolaire, favorise une synergie sociale entre les différents occupants du site et leur entourage: en profitant de son contexte et en mettant en valeur la proximité de « la petite école dans la prairie », du Centre Récréatif du 3ème Age et du parc.
Le choix des matériaux (une structure légère en CLT et un bardage en bois) permet de concrétiser les intentions architecturales et paysagère, ainsi que d’intégrer le bâtiment dans son contexte, au bord du Parc du Wolvendael.
En ce qui concerne le contexte économique, le bâtiment s’inscrivait dans le cadre d’un projet particulier : construire, à partir de l’initiative de parents. Ils avait trouvé pour assurer la construction des donateurs privés ; tandis que le « fonctionnement » est, quant à lui, pris en charge par les autorités publiques. Le budget financier étant limité, nous avons essayé de concevoir un bâtiment sobre et rationnel sans perdre de vue ses qualités architecturales. Afin de maîtriser au mieux les coûts du projet, nous avons travaillé dès l’esquisse main dans la main avec l’entreprise de construction, l’ingénieur de stabilité et l’ingénieur en techniques spéciales.

Optimisation de la surface du bâtiment disponible conformément aux règles d’urbanisme:
Le site se situe sur la commune d’Uccle. Il est intégré dans une parcelle communale entre la salle de sport Stroobant, un centre récréatif pour le 3ème âge, des locaux occupés par les scouts et le Parc du Wolvendael. La situation particulière des élèves à mobilité réduite, et la possibilité offerte par les dimensions du terrain et le règlement urbanistique (zone d’équipement d’intérêt collectif ou de service public), nous mènent à développer la totalité du programme de plein pied afin de fluidifier un maximum la circulation des enfants à mobilité réduite. Tous les espaces sont accessibles aux PMR.
Cette position permet au bâtiment de :

  • S’articuler en 3 barres + le préau.
  • Respecter au mieux la situation existante et de perturber le moins possible les équilibres établis entre les bâtiments du site.
  • S’intégrer avec son entourage.

L’école Neuve & Locaux scouts de la 66ème unitée pluraliste

La parcelle, avant travaux était utilisée par l’Unité scouts la 66ième dans les
locaux en très mauvais état. La commune, dans le cadre de son programme pour
augmenter de manière qualitative le nombre de places scolaires, s’est intéressée à
cette parcelle qui présente des attraits paysagers. Elle a voulu faire d’une pierre
deux coups : construire une nouvelle école fondamentale à pédagogie active et
construire de nouveaux locaux pour les scouts. Entre la voie ferrée en contrebas de
la parcelle communale et le site à construire, un espace avec des potagers
communautaires existants étaient à maintenir.
Le nouveau projet a donc pour objectif de permettre une cohabitation aisée entre
les 3 fonctions : scolaire (école primaire et maternelle) ; récréative (l’unité scouts) et
associatifs (les potagers d’Ernest). Le projet s’inscrit alors dans une réflexion
globale.
Le choix s’est porté vers la construction de deux bâtiments séparés par la cour de
récréation rendue accessible aux deux bâtiments.
L’école présente un volume compact et est implantée à l’arrière du terrain, de façon
à générer des espaces extérieurs de qualité et à diminuer l’impact et les nuisances
du programme sur les maisons voisines.
La forme du bâti engendre naturellement un grand dégagement du terrain (la cour
de récréation du primaire) compris entre l’école et les locaux scouts, et une aire de
jeux pour les maternelles dans le bout du triangle formée par le terrain.
Les cours de récréation sont encadrées par de la végétation sur plusieurs côtés de
leur périmètre renforçant ainsi le contact privilégié des enfants, enseignants avec le
cadre verdoyant des jardins et des potagers attenants.
Les abords ne disposent pas d’espaces résiduels. Les constructions en structure
bois CLT conservent ainsi l’écrin de verdure du Site Cambier.
Le projet optimise la gestion de l’espace triangulaire de la parcelle tout en
permettant aux différents acteurs du site de s’épanouir et se rencontrer. On
retrouve l’école en fond de parcelle, les locaux scouts à rue, et les potagers
collectifs entre la cours de récréation et la voie de chemin de fer en contrebas. Le
projet traduit spatialement les différentes fonctions du site au combien essentiel
dans un contexte urbain dense. Ces occupations simultanées ou réparties sur la
semaine induisent une cohabitation propice à la rencontre et par là une possible
mutualisation des espaces. Les interactions entre les différents acteurs régies par
l’espace fonctionnent à la manière d’un cercle vertueux, un réel lieu d’échanges à
l’échelle du quartier.
Au niveau paysager, les immeubles sont entourés par la végétation de l’intérieur
d’îlot et des potagers implantés le long du chemin de fer, le projet tente de
dialoguer au mieux avec son environnement.
Le choix a été fait de laisser une véritable transparence entre la cours et les jardins
potagers afin d’éveiller la curiosité des enfants ; les jardins sont vecteurs de
stimulations sensoriels (odeurs, couleurs, formes…) et permettent entre autre de
développer l’apprentissage de la temporalité : durée de pousse et évolution d’une
plante, et permettent ainsi d’aborder concrètement la notion des saisons. La
présence de ces potagers familiarisent l’enfant avec la nature et le sensibilise dès
son plus jeune âge à l’environnement.
Le volume optimisé et rectangulaire de l’école rationnalise le fonctionnement du
plan avec une circulation centrale.
La trame de 3x3m choisie permet de générer des surfaces correspondantes aux
demandes du programme et exigences de surfaces par locaux. Elle permet aussi
de rationaliser le système constructif.
Un décalage entre le rez-de-chaussée et l’étage de l’école crée le préau, qui
constitue l’accès principal couvert à l’école.
Les locaux scouts sont compris sur l’immeuble d’angle en mitoyenneté avec la
maison voisine, prolongeant le bâti à front de rue avec un jardin attenant avant et
arrière. La largeur et le plan suivent la logique de la maison bruxelloise : un escalier
contre pignon et deux pièces en enfilade. Le bâtiment présente une troisième
façade ouverte sur l’ouest et le pont du chemin de fer. L’entrée de l’école est ainsi
naturellement organisée, signalée dès la rue Ernest Cambier entre les locaux
scouts et leurs locaux rangements.

Agence de la mutualité Solidaris à Verviers

Valeur ajoutée du bâtiment pour l’environnement :
L’immeuble que nous avons conçu répond à des exigences environnementales particulières. En effet, sept mois ont été nécessaires à la réalisation du projet grâce à la préfabrication en usine des éléments de structure. Le montage de l’ensemble des dalles et des murs porteurs a nécessité quatre semaines de montage pour un immeuble de quatre niveaux. Les nuisances liées à l’occupation du domaine public ont été réduites à leur plus simple expression. La conception de la structure de l’immeuble en bois s’est rapidement imposée à nous. Le CLT, d’un point de vue environnemental est une solution d’avenir. Ce choix offre un double avantage, d’une part la vitesse d’exécution et d’autre part le confort des occupants dû à la faible inertie thermique du bâtiment grâce à l’usage du bois type CLT. Ce matériau déjà très isolant à la base complète parfaitement le complexe isolant mis en place et offre parallèlement des performances structurelles intéressantes pour la hauteur de l’immeuble que nous avons dessiné.
On profite donc de deux caractéristiques d’un même matériau. Tout bénéfice pour l’environnement. Peu de béton armé et de blocs de béton ont été mis en œuvre pour être pour une efficacité optimale en matière de bilan carbone de l’ensemble de la construction. Voici les domaines les plus visibles ayant un impact environnemental important tant lors de la construction que dans l’usage au quotidien du bâtiment.

Intégration et adéquation du bâtiment dans un contexte social, environnemental, paysager et économique :
Le contexte social du centre urbain de la Ville de Verviers demandait une redensification du tissu commercial ainsi que du tertiaire. Le maître d’Ouvrage, La Mutualité Solidaris qui était implantée en face du nouvel immeuble que nous avons conçu souhaitait rester en centrer Ville. Ceci afin de continuer activement à l’animation des piétonniers des alentour.

Optimisation de la surface du bâtiment disponible conformément aux règles d’urbanisme :
En concertation avec la Ville de Verviers, nous avons retenu le gabarit « rez +3 » qui correspondait au profil de l’immeuble précédent qui était devenu structurellement vétuste et peu efficace. Nous avons choisi des revêtements de façades légers favorisant l’usage d’isolants de forte épaisseur sans impacter budgétairement l’usage de fixations coûteuses.

Le chai Gourmand

Situé en pleine campagne gembloutoise, le Chai Gourmand, nouveau restaurant du chef Pierre Massin, joue avec l’ambivalence du paysage et profite de l’ambiguïté entre respect des règlements géométriques traditionnels et proximité avec le bâti industriel. En effet, le bâtiment tire parti des contraintes géographiques et réglementaires en se permettant une réinterprétation géométrique du dogme de la maison traditionnelle. Pour renforcer la dynamique autant intérieure qu’extérieure du lieu, les faîtes des toitures ont été renversés. Ils ne sont ni parallèles, ni perpendiculaires à la voirie. Par conséquent, les murs de façade ne sont ni des murs gouttereaux, ni des murs pignons. Cette manipulation géométrique permet également la liaison entre les deux volumes et participe à la création d’une forme archétypale renforçant l’image mentale du bâtiment. Son intégration dans le paysage est, elle, renforcée grâce à la végétalisation de la toiture qui permet également de différer la percolation de l’eau.

Situé à proximité d’une artère nationale, le restaurant tire parti de cette facilité d’accès tout en profitant d’un retrait suffisant pour assurer calme et tranquillité aux clients. Laissant fuir les vues sur les champs, le bâtiment met à l’honneur la région d’où proviennent les aliments utilisés en cuisine. L’ensemble de la parcelle travaille également en étroite collaboration avec le restaurant en lui fournissant une partie des fruits, légumes et plantes aromatiques servis dans les assiettes. Les aménagements paysagers (haies, vergers) affinent davantage l’intégration dans le contexte en rappelant les structures bocagères et vergers caractéristiques de la région.

Crèche Les Ecureuils

L’orée d’un bois, l’endroit idéal pour implanter une crèche. Située au pied d’une colline boisée, celle-ci s’étend de plain-pied, abritée sous une grande et même toiture débordante, de manière à éviter les déblais trop importants et une surcharge du sol sous-jacent. La toiture, par son emprise et sa forme franche, devient l’élément accrocheur à l’imaginaire ainsi qu’au contexte naturel et bâti. L’architecture proposée tire parti des qualités de cette ancienne friche traversée par un ruisseau en orientant les espaces vers ce contexte féerique. Aligné à la rue, le bâtiment s’implante suivant les gabarits locaux et joue le rôle d’intermédiaire/ de barrage entre espace public et espace privé permettant aux enfants de jouer et de s’épanouir en toute sécurité dans un cadre idyllique.

Tout comme la flore forestière se développe selon différents étages, le projet s’organise en différentes strates. Le sol est traité dans un rapport direct entre l’intérieur et l’extérieur par la continuité chromatique de son revêtement rouge-orange inspiré de la couleur de la terre argileuse de la région. Les murs blancs renvoient à la légèreté et la transparence tout en suivant la matérialité locale. La forme de la toiture et de ses développements qualifie les espaces intérieurs en différenciant leurs atmosphères par des variations volumétriques. Par la succession de séquences visuelles créées par les hautes lucarnes et les larges baies vitrées, le projet offre des vues multiples sur la colline boisée la mettant en lumière jusqu’au cœur du bâtiment.

D’un point de vue socio-économique, la crèche participe à l’activation de son environnement immédiat en redonnant vie à une localité essentiellement résidentielle tout en réaménageant le paysage local délaissé, en un fond de vallon verdoyant et féérique. Située à proximité de l’école normale, elle renforce le pôle éducatif de la commune et permet de réduire drastiquement les déplacements des parents ayant des enfants dans les deux institutions. Elle participe également à l’image de Loverval en soignant son intégration paysagère et sa matérialité. Elle offre enfin de nombreuses places de garderie dans un secteur très chargé. L’ensemble jette les bases d’une relation de confiance entre parents et éducateurs en créant un contexte accueillant et chaleureux propice à l’épanouissement de leurs enfants.

Tour d’observation Fondation de Boudelo

La réserve naturelle « de Fondatie van Boudelo » est l’une des dernières zones de tranquillité flamande. Les paysages variés de cette précieuse région abritent une grande variété de plantes et d’animaux. Autour des étangs, on peut observer différentes espèces d’oiseaux, des libellules, la rare martre arboricole et des chevreuils. Jusqu’à présent, de nombreux éléments de ce bel endroit sont restés inconnus. C’est pourquoi l’ASBL Durme et la ville de Sint-Niklaas ont commandé la construction d’une petite tour d’observation pour aider les visiteurs à découvrir la réserve naturelle. La tour d’observation est située au bord de l’avenue principale qui traverse la réserve naturelle.

La partie supérieure de la construction domine les buissons de saules qui délimitent le bord de l’avenue et la réserve naturelle. La tour en bois teintée vert foncé se fond dans son environnement à dominante verte. Un choix spécifique a été fait pour le vert foncé, afin que la tour entre en dialogue avec la nature environnante, mais sans s’effacer. En raison de sa position le long de l’avenue, la tour d’observation fonctionne comme un petit point de repère dans les environs et donne plus d’importance à la réserve naturelle. La curiosité du passant est éveillée et la présence de la tour lui fait soupçonner qu’il y a plus à découvrir. Un chemin étroit et un grand escalier en colimaçon conduisent le visiteur à la plate-forme d’observation qui se trouve à une hauteur de 5m.

La tour d’observation est un pôle d’attraction pour les amoureux de la nature et les ornithologues amateurs de tous âges. L’ASBL Durme – client pour la construction de la tour de guet – organise des promenades guidées pour mettre les jeunes et les moins jeunes en contact avec la nature, la tour de guet est utilisée comme un point important de la promenade. Et un visiteur patient peut de temps en temps apercevoir un chevreuil ou une martre.

Dans les années 50, il y avait de nombreux terrains de loisirs avec de petites maisons de vacances dans la région de la Fondation de Boudelo. Au fil des ans, ces maisons ont été systématiquement achetées par l’ASBL Durme ; les maisons ont été démolies et le caractère naturel de la région a été restauré. Selon le plan régional, la fondation de boudelo est située dans la « zone de la vallée ». Dans ces zones, seules les entreprises agricoles ou les maisons d’opérateurs sont autorisées. En principe, la tour de guet n’est donc pas conforme au plan régional en vigueur. En raison de son empreinte très limitée (13,3m2), de sa valeur ajoutée éducative et récréative pour la région et de son impact limité sur l’utilisation agricole principale, une exception a été faite pour le permis de la tour.

van Hoorebeke Timber

Relié par l’eau aux océans du monde, le site se trouve sur le quai du port de Gand, un lien entre les pays producteurs de bois et le marché continental. Le bois brut est déchargé, stocké, transformé et transporté par bateau.
Entre les bâtiments -en apparence infinis- de stockage du bois et le rabotage, le bâtiment de l’administration centrale complète le site de production. Il s’agit d’un bâtiment d’accueil pour
les chauffeurs de camion qui collectent du bois brut ou transformé sur le site et pour les clients qui le visitent.
Le bâtiment nous rappelle un hangar, alternative à un immeuble de bureaux classique qui serait peu mis en valeur entre les immenses entrepôts.
Une observation plus poussée montre que le bâtiment a un caractère multiforme avec
des propriétés domestiques. Ainsi, le bâtiment est un élargissement de l’architecture portuaire industrielle.

Contexte social :
Le bâtiment veut offrir la possibilité du « Nouveau Travail ».
Pensés comme une forêt, un tas d’éléments verticaux, placés serrés dans les rangs, les éléments du programme trouvent leur place dans le cadre de la toiture en bois inclinée où la lumière jaillit. Chaque employé trouve chaque jour sa place dans ce local.
Les employés ont de nombreuses possiblités de se voir et de se rencontrer spontanément dans le bâtiment.
L’espace extérieur couvert, avec un feu de bois, est un lieu de rassemblement qualitatif au milieu du trafic logistique. Il s’agit d’un abri dans les locaux de l’entreprise, un lieu sûr, « une clairière dans la forêt »

Contexte environnemental :
En plus d’une conception durable approfondie (voir ci-dessous), le site forme un lien dans la logistique de l’avenir. Le port est relié à la ville de Gand Centre-ville. A terme, le site au bord de l’eau pourra approvisionner la ville de Gand en bois de construction.

Contexte paysager :
De leur lieu de travail au premier étage, les employés peuvent voir le paysage au nord-est de Gand. Chaque lieu de travail a son propre espace extérieur vert et le bois légèrement teinté limite la neutralité d’un lieu de travail standardisé.

Contexte économique :
Outre le transbordement et la logistique, le site apporte également une valeur ajoutée économique.
Dans la scierie, le bois brut est transformé en produits semi-finis adaptés pour de nombreuses applications.

Le processus de conception qui a déterminé l’empreinte du bâtiment a suivi une
méthode radicale : l’espace libre entre les hangars a d’abord été utilisé totalement.
Dans un deuxième temps, cette empreinte a été polie jusqu’à une forme polygonale dictée par les voies de circulation sur le site de production.
Le résultat en est un bâtiment trop grand pour le programme. Le surplus a été utilisé pour une zone extérieure couverte sous la pente du toit. Il est finalement devenu le lieu le plus important du site : un lieu sûr, tant couloir d’entrée que lieu de déjeuner d’où l’on peut observer la logistique, la scierie et l’accueil. Le point focal du site.

Club nautique ‘Surfing Elephant’

Un club de surf conçu par des surfeurs… un bâtiment encapsulé comme un moule de sable dans la plage, invitant les gens à se détendre dans notre monde animé… à rêver au son des vagues déferlantes…

Le club de sports nautiques Surfing Elephant est basé sur une forme en U dans laquelle une zone intérieure partiellement fermée est créée, à l’abri des vents dominants. La jambe droite du U, sur le côté de la digue, est utilisée comme zone de club avec une vue à 180° sur la mer. En raison de son caractère fermé, le club garantit également d’agir comme un élément non perturbateur par rapport à son environnement immédiat. À l’intérieur, sur la terrasse, le bâtiment fait écran à la tour voisine et maximise votre attention à la mer. La terrasse incisée maximise la sensation de plage dans la zone du club. La plage qui traverse la zone intérieure donne aux enfants la possibilité de jouer à l’abri dans le sable pendant que les parents peuvent les surveiller.
Côté public, le club s’enfonce dans le sable par des escaliers spacieux, créant ainsi des sièges spontanés tout autour. Un des atouts de ce club est son accessibilité pour les personnes handicapées. Toutes les parties accessibles au public ont été adaptées en conséquence.

Comme fondation, ils ont opté pour une construction durable sur pieux, qu’ils utilisent fréquemment aux Pays-Bas pour résister à des niveaux d’eau extrêmement élevés. Cette méthode de travail contribue également à la formation naturelle des dunes.
À l’exception de la dalle de sol – qui est constituée de dalles de béton préfabriquées – le reste est entièrement conçu comme une construction durable en bois. Les façades extérieures sont revêtues de planches de bois d’un gris naturel qui sont fixées selon un rythme ludique et naturel. Ce principe donne un clin d’œil à l’Oosterstaketsel tout proche ou aux clôtures en bois de châtaignier que l’on trouve dans les dunes.
Le toit légèrement ondulé s’inscrit formellement dans les ondulations des dunes. Vu de la mer, le bâtiment s’intègre parfaitement à son environnement. Comme matériau de toiture, on a choisi une tôle d’acier esthétique, typique d’un vrai club de surf et qui ne peut pas être ressentie comme gênante par les voisins proches qui la regarderaient.

Sur une surface assez limitée – également imposée par la réglementation – un programme étendu est proposé ici dans un bâtiment qui s’intègre de manière optimale dans son environnement. Le bâtiment combine un club de sports nautiques à part entière et diverses fonctions publiques. Outre les sports nautiques, vous pouvez également passer un agréable séjour au bar et vous avez la possibilité d’utiliser séparément une salle polyvalente pour des fêtes, des séminaires ou des réunions.
Sur le côté de la digue, le toit incliné commence à une hauteur minimale d’environ 3 m, puis il ondule vers un volume plus important de l’autre côté. Par conséquent, le bâtiment est perçu comme étant bas du côté public et le hangar haut est caché à la vue du public.

Atelier de jardin « The banvan tree »

Le projet est situé à la périphérie du centre ville de Genk, à peine à 500m de l’hôtel de ville et de la gare. Dans un ancien quartier résidentiel avec de grands terrains, une maison des années soixante a été achetée et rénovée. Cependant, la maison ne disposait pas encore d’un espace pouvant servir de « bureau » ou de « studio ». Les deux propriétaires sont des personnes créatives (architecte et coach spirituel-créatif) qui travaillent souvent à domicile et y reçoivent des gens.
L’extension typique à l’arrière de la maison ne rendait pas justice à la qualité originale de la maison existante. En outre, un véritable complément à la maison était souhaité – un lieu de travail intime en connexion avec le jardin, sans toutefois empiéter sur l’intimité de la maison ou des voisins.

Après mûre réflexion, il a donc été décidé de ne pas agrandir la maison, mais de construire un studio indépendant au fond du grand jardin verdoyant. Le studio a donc été conçu comme une « maison de jardin » de 40 m2 (la surface maximale autorisée pour les dépendances) et a été soigneusement placé sous une haie de noisetiers parmi quelques autres arbres. L’habillage en planches noircies permet à l’atelier de disparaître subtilement dans la verdure environnante.

Le studio offre un grand espace flexible, qui peut facilement être adapté à diverses activités – de l’espace de travail à la salle de méditation en passant par la salle pour les ateliers de peinture ou même les fêtes de famille – et joue avec l’abri et l’ouverture.
Les grandes fenêtres et la généreuse fenêtre de toit sont placées de telle manière que l’espace est avant tout perçu comme un point lumineux dans la verdure – l’atmosphère d’un espace ouvert abrité dans une forêt. Les jours d’été, l’un des murs peut être complètement abaissé comme une terrasse, de sorte que le studio est complètement immergé dans le jardin.