Prix : Nominé

Immeuble à appartements – Les Jardins de Stockem

Le projet prend place en zone arrière de Stockem, village en périphérie de la ville
d’Eupen.
Des appartements à la campagne mais à proximité immédiate de la ville (accès direct en
transports en commun, en vélo ou même à pied) et de toutes ses commodités tels que
commerces, écoles, services, …
L’ensemble du site a été assaini par le démontage de hangars et d’annexes vétustes ainsi
que par la démolition d’importantes surfaces bétonnées au sol.
L’implantation s’inspire de la typologie locale par la création de deux volumes distincts
et désalignés.
La densité est en adéquation avec la situation géographique, le type de logement et la
superficie traitée.
Les gabarits sont en harmonie avec les constructions environnantes.
Le projet s’intègre parfaitement au paysage naturel et à ses lignes de forces existantes
(forme du terrain, implantation en recul, relief au Nord, étang, végétations existantes,
…).
L’ensemble comprend 20 logements.
Afin de favoriser la mixité, le projet comporte des appartements 1, 2 et 3 chambres
répartis comme suit :

  • 5 appartements 1chambre
  • 11 appartements 2 chambres
  • 4 appartements 3 chambres
    Les abords sont traités avec attention et la priorité est donnée aux zones vertes ainsi
    qu’aux revêtements perméables.
    L’aménagement des abords prévoit de surcroit du végétal supplémentaire en abondance
    (arbres, haies, …).
    Afin de garantir la viabilité du projet sur le plan de la mobilité, de nombreux parkings
    intérieurs sont prévus ainsi que des parkings extérieurs en dalles/gazon.
    Une attention particulière a été apportée à la mobilité douce via des connexions avec les
    chemins piétons et vélos vers le centre-ville, un parking vélo intérieur, un parking vélo
    extérieur couvert, …
    Le traitement des façades est sobre et privilégie l’utilisation de matériaux locaux et de
    teintes en harmonie avec l’environnement existant.
    Les contacts sociaux sont également encouragés par la mise à disposition d’espaces
    communs (jardin, pétanque, …).

Cohousing Drongen « Le nouveau W »

Ces parcelles de terrain non aménagées près de la gare de Drongen étaient au milieu d’un lotissement datant des années 80. Elles sont restées non développées en raison de leur forme défavorable et de la présence d’un fossé. Il jouxte une cinquantaine de voisins et finalement 6 familles ont trouvé leur terrain, elles partagent le grand jardin et un pavillon commun. La mise en valeur de cette zone intermédiaire pour de nouveaux bâtiments a été à la base de la création d’un mini-cohabitat. Avec 6 unités dans 2 blocs de construction, on a trouvé la bonne échelle pour le quartier. Les maisons étaient presque orientées nord-sud. Au sud, il y a des jardins privés et au nord, le grand jardin commun.

En travaillant avec une alternance de bardage bois et un alignement adapté des menuiseries extérieures, on obtient un bâtiment à 2 volumes différenciés qui met en valeur le commun et laisse place à des accents qui se différencient individuellement. La forme est celle d’une maison archétype à deux étages et à toit incliné, que l’on trouve souvent dans ce quartier.À l’avant du site, en concertation avec la préservation des monuments, la maison historique des ouvriers agricoles a été conservée et remplie avec le pavillon communal comme lien avec la rue et comme tampon pour la circulation mécanique. Vous pouvez vous garer dans la Schuiterstraat, mais ensuite, vous entrez dans une oasis de paix, un paradis pour les enfants.

Grâce à un plan équilibré, une consultation suffisante du voisinage et au respect des distances par rapport aux limites de la parcelle, un nouveau quartier a pu être créé et intégré.

Le projet est basé sur les principes de la durabilité et du cohabitat :- une séparation claire entre le trafic motorisé et d’autres activités. Les voitures sont garées en bordure du site. Les résidents utilisent un vélo, un chariot et la marche pour se rendre à leur domicile.

Ce déplacement permet de se réunir- le pavillon, en tant qu’espace commun, se dresse comme un phare à l’entrée. C’est la place centrale.- Il existe également des installations collectives pour la collecte et la distribution des eaux de pluie. Le débordement des puits d’eau de pluie va dans l’oued. À cette fin, les canaux existants ont été étendus et utilisés comme infiltration. Contrairement aux principes du morcellement traditionnel où chacun vit sur sa propre parcelle, ici nous obtenons un espace commun et ouvert. Dans cette crise COVID-19 également, cette forme de logement s’avère être une bonne solution pour la solidarité et le renforcement mutuels.

Résidence De Kloef

Sur le site, il y avait un ancien bâtiment d’usine, délabré et partiellement effondré.
La vue n’était pas belle et le tout formait un chancre pour les maisons voisines dont les jardins donnent sur le site.
Le nom de la résidence fait le lien avec le passé. Le bâtiment de l’usine a initialement servi d’usine à bouchons.
Le terrain présentait une grande différence de niveau entre la rue à l’avant et la limite arrière de la parcelle. Le bâtiment est assez long, mais en raison de la différence de niveau et de la faible pente d’un toit en surplomb à l’arrière du bâtiment il n’a pas une position dominante.
En outre, le grand toit est équipé d’un vaste toit vert, de sorte que les voisins ne voient que ce toit.

Le bâtiment contient 16 appartements « accompagnés ». Le concept du bâtiment imite une rue de village. Tous les appartements ouvrent leur porte d’entrée sur la rue. La rue longe la grande façade vitrée et la colonne circulaire, qui sert de lieu de rencontre (place du village).
Les résidents peuvent s’asseoir devant la porte et le passage pour voir la rue. C’est un concept qui nourrit fortement le tissu social. On passe la plupart de la journée dans la rue.
Le toit vert (qui assure le refroidissement par évaporation du bâtiment) a été construit parce que
l’infiltration d’eau de pluie était impossible sur le site (manque de surface et forte base d’argile).
L’eau du toit vert est recueillie dans de grandes citernes, et chaque jour pompée sur le toit. En outre, nous avons créé un système de refroidissement supplémentaire pour le bâtiment.

Le terrain à bâtir a été comblé de manière optimale, sans créer de volume trop important ou dominant. En partie à cause de la différence de niveau du terrain, le toit descend en douceur dans le vert du jardin. Les jardins supérieurs des voisins à l’arrière se connectent visuellement au toit vert.

maison R-D

Le maître d’ouvrage, un entrepreneur spécialisé dans l’isolation et la construction bois, souhaitait une maison écologique et basse-énergie.
Son habitation acceuillerait alors sa famille de 3 enfants et serait couplée à un atelier/espace de stockage.
Construire en ossature bois lui permettrait d’avoir une enveloppe performante avec des matériaux de construction renouvelables, locaux et peu énergivores lors de leur fabrication.
Le terrain se situe dans une petite rue de village étroite et en pente. Il se caractérise par un relief important marqué par un dénivelé de 3m. Les deux volumes sont implantés à rue dans la partie la plus basse du terrain.
La maison s’implante parallèlement à la rue, tandis que l’atelier perpendiculaire à cette dernière se situe sur la limite parcellaire avec le voisin.
L’atelier comporte un bureau et un espace sécurisé contre le vol de stockage d’outillage et de matériaux de construction.
La forme longue et étroite de la parcelle, vue depuis la rue, est caractéristique de ce type d’environnement rural et renforce le caractère « campagnard » du Chemin Goffin.
Afin de s’intégrer au mieux dans cette zone à caractère rural du noyau du village de Tourinnes-La-Grosse, règlementée par le RGBSR, les gabarits des 2 volumes sont traditionnels et les matériaux vus depuis la rue sont principalement la brique et l’ardoise naturelle.
Une petite cour, de plein pied avec la voirie et l’atelier, donne accès à la maison. Quelques marches conduisent à une zone d’entrée en retrait dans la façade et abrité de la puie. Pouvoir avoir son atelier sur son propre terrain presente pour l’entrepreneur un réel confort. Il peut charger ses matériaux le matin avant de partir sur ses chantiers, d’habitude dans les environs directs également.
L’habitation, située en retrait sur la parcelle, vient s’aligner aux façades à rue voisines. Le volume s’encastre dans la pente d’un coté et surplombe le terrain de l’autre. A l’arrière le jardin et la terrasse sont aménagés en escalier pour épouser le dénivelé du terrain.

La façade nord à rue est composée d’un jeu de matériaux et de volumes liant tradition locale et caractère contemporain. La grande toiture en ardoise naturelle et le mur en brique percé de larges ouvertures rappelle les anciennes bâtisses rurales.
Sous la corniche, le bandeau horizontal de planches brutes en douglas percé de petites fenêtres se décroche de la maçonnerie et donne de la légèreté au bâtiment.
On peut remarquer que l’utilisation de briques sans joints de longueurs variables en appareillage sauvage n’impacte pas son intégration.
La façade sud s’ouvre vers le jardin. Elle offre un paysage à perte de vue sur les champs. Elle contraste avec la façade à rue par la générosité de ses ouvertures. L’identité structurelle et écologique de la construction bois est pleinement assumée vers l’extérieur par le rythme des colonnes de bois posées à intervalle régulier.

Maison C

La maison familiale devenue trop grande pour Madame et Monsieur C, des
questionnements sont apparus quant au devenir de leur maison et comment eux voyaient
leur futur habitat. Ils en sont rapidement venus à définir les deux désirs suivants :

  1. Vivre dans une maison plus adaptée à leurs besoins.
  2. Vieillir aux côtés de leurs enfants et petits-enfants.
    Au vu de ses dimensions, le terrain a pu être divisé dans sa largeur pour y installer leur
    future maison et laisser la maison principale à leurs enfants. Le jardin, comprenant un
    potager, et les accès à rue deviennent alors des espaces partagés. Bien que la vie familiale
    partagée soit le moteur du projet, il était toutefois nécessaire de trouver un équilibre entre
    l’envie de proximité et le besoin d’intimité de chaque unité. Les ouvertures et espaces
    extérieurs personnels devaient donc être traités avec précaution. Le recours à des
    éléments architecturaux pour restreindre les vues directes et diagonales a permis de gérer
    cette distance, nécessaire au bien-vivre commun.
    La liberté de conception était assez grande, aucune règle d’urbanisme spécifique n’étant
    d’application. La volonté était de respecter le lieu, en minimisant les dimensions de la
    construction et en l’intégrant au maximum dans son contexte – un grand jardin. Elle est
    implantée dans l’alignement de la maison familiale, à quelques mètres de distance. Sa
    nature modeste, son retrait et sa matérialité la rendent peu perceptible depuis la rue. Le
    projet est principalement constitué de bois, dont notamment les revêtements et structures
    extérieures. La façade avant côtoie de près un arbre, qui la dissimule dès l’été venu. En
    façade arrière, la toiture végétalisée s’accorde avec le jardin pour offrir des couleurs
    changeantes au fil des saisons.
    La simplicité du projet, l’efficacité du plan et le choix des techniques de construction –
    ossature bois isolée en cellulose, vitrages sans châssis – ont permis de réduire les coûts de
    construction tout en restant cohérent avec la visée écologique du projet.

Maison à Wieze

Le bâtiment fait partie d’un réseau complexe de rues, de petits centres de village et de groupes de maisons dans les environs ruraux de Wieze, situés entre Lebbeke et Alost. Les typologies rurales telles que les fermes, les granges et les hangars sont combinées avec des maisons individuelles de construction plus récente. Les bâtiments plus anciens de Bontegem sont dans la plupart des cas construits avec la façade à la limite du terrain, à environ deux mètres de la rue, comme la ferme à côté du bâtiment. En raison des récentes réglementations en matière d’urbanisme, les maisons et bâtiments les plus récents sont situés à douze mètres de la limite de la parcelle. Cette combinaison de volumes en – et saillants donne un paysage de rue avec des vues en profondeur alternées qui incluent parfois aussi des vues sur les champs.

La volumétrie du bâtiment est une combinaison de trois volumes décalés et tournés les uns par rapport aux autres. Ce déplacement et cette torsion génèrent des aisselles entre les deux volumes qui intègrent des espaces extérieurs protégés dans la volumétrie, par rapport aux bandes latérales du jardin. L’aisselle orientée vers le nord-est contient les entrées de la maison et du cabinet médical. Dans l’aisselle plus intime, orientée au sud-ouest, il y a une zone de sièges ouverte qui donne sur le jardin. Le volume côté rue, avec le cabinet, le garage et les chambres d’enfants, se positionne parallèlement à la rue tandis que le volume côté jardin, la zone de vie de la maison avec la cuisine et la chambre des parents, se tourne vers le jardin et la belle vue sur les champs.

En faisant glisser les volumes ensemble, un espace intermédiaire est créé à l’intérieur qui sert d’articulation entre les différentes fonctions de la maison. Ils relient à la fois visuellement, par le biais d’un vide, et physiquement, par le biais de l’escalier, les deux étages, mais aussi la relation entre le cabinet et le logement et le lien entre l’entrée et le salon. La lumière naturelle entre au zénith par cet espace intermédiaire. La division des volumes fragmente l’ensemble pour qu’il paraisse moins imposant. En outre, cette duplication offre un potentiel énorme pour l’avenir. Le bâtiment peut être adapté au fil du temps aux besoins de ses utilisateurs.

Le stockage extérieur, un mur de jardin et une structure en bois ouverte à l’avant du bâtiment créent un troisième « volume » dans le circuit. La structure ouverte se positionne en ligne avec la façade du voisin de droite et la façade de la maison située derrière est alignée avec celle du voisin de gauche. Cela crée des perspectives intéressantes entre les différents volumes et leurs voisins. L’espace muré, une typologie qui se reflète dans les fermes du quartier, trouve ici une interprétation contemporaine. Il est utilisé comme parking (pour les patients), comme espace d’accès, comme aire de jeu pour les enfants, comme espace de travail extérieur (à proximité de la salle de stockage extérieure et du garage).

Les volumes de la maison elle-même sont également conçus comme des espaces murés. La maison est une boîte vide enveloppée par une façade à ossature bois. Les éléments de menuiserie extérieure en bois ont été préfabriqués entre les murs, tout comme les éléments de charpente en bois. Dans la menuiserie extérieure également, les poteaux verticaux profonds sont structurels. Le parapet de la façade n’est qu’un drapage de la charpente en bois, qui laisse des ouvertures au niveau de la menuiserie extérieure.

Habitation JV

-La forme de la parcelle était une conséquence du creusement déjà autorisé d’une parcelle existante, et s’inscrit donc dans une stratégie locale de compactage. Un espace a pu ainsi être créé pour un bâtiment jumelé contre la façade latérale existante de la maison adjacente.

Le paysage du jardin est caractérisé par la présence d’un bel arbre à feuilles caduques et par la vue sur le paysage rural à l’arrière : prairie pâturée par des moutons. Ces éléments ont servi de base à la conception de l’espace.

La maison a été dotée d’un caractère nettement contemporain. Les bords du toit en forme d’auvent se raccordent subtilement aux maisons voisines de l’entre-deux-guerres. Une grille cohérente garantit un dialogue entre l’environnement extérieur et intérieur et assure une structure de l’espace claire avec une grande attention à la lumière.

-La brièveté du délai de construction, a été un grand avantage pour le client. Le client a aussi été en mesure de comprendre rapidement l’échelle de l’espace pendant la construction.
-Sur le plan budgétaire, ce système est une bonne solution, puisque dans la plupart des endroits
(à l’exception de la cuisine et de la salle de bains) les finitions ne sont pas nécessaires.

La profondeur du bâtiment et le gabarit (toit en pente obligatoire) ont été fixés en fonction des règlements d’urbanisme. Le réseau est donc adapté aux besoins du constructeur et à ces exigences urbanistiques. Grâce à un cantilever limité nous avons pu réaliser le souhait du client d’ajouter 3 chambres.

Les arbres font la maison

Le bâtiment est situé dans une zone résidentielle composée principalement de maisons unifamiliales, de style architectural varié. Du lotissement de 1970, il ne reste que quelques parcelles libres. Ce projet concerne une parcelle située à la périphérie du quartier et donnant à l’arrière sur un paysage de prairies. Il y a un petit bois entre les villas du lotissement. Des hêtres, des bouleaux et des conifères épars composent le bois et se détachent de l’herbe coupée court, de quelques arbres dispersés et des haies rectangulaires des voisins.

La maison, deux parallélépipèdes décalés l’un par rapport à l’autre, s’insère entre les arbres. On a déraciné le moins d’arbres possible, ce qui fait que le bois reste relativement intact. La volumétrie de la maison est le résultat d’un exercice d’équilibre entre les facteurs légaux et fonctionnels, l’intégration dans l’environnement et l’orientation. La maison se compose au rez-de-chaussée de deux volumes parallélipipédiques en biseau. A l’étage on a supprimé les parties saillantes des poutres avant et arrière afin de réduire la profondeur de construction et rendre cet étage aussi compact que possible. Les surfaces de toit du rez-de-chaussée ainsi libérées ont été dotées d’un toit vert.

Le déplacement et les déformations angulaires des façades permettent d’obtenir un aspect extérieur moins monolithique. Le volume semble moins important et s’insère entre les arbres existants. En situant les entrées des maisons sur les côtés, on valorise la façade et l’image de la rue n’est pas gâchée par une l’allée et une porte de garage. Les arbres eux-mêmes servent ici de tampon naturel entre la rue et la maison.

Les matériaux et les couleurs choisis pour l’enveloppe extérieure se fondent naturellement dans l’environnement. L’habillage noir de la façade rend le bâtiment « abstrait » et le dissimule derrière un rideau d’arbres. Ce n’est qu’en se rapprochant que l’on découvre les détails raffinés, la variation des différentes bandes et les liaisons entre elles.

La façade est constituée de quatre bandes horizontales. On retrouve le rythme des poutres en bois noir dans le coffrage en planches du socle bas en béton. Le rythme, la hauteur et la largeur du revêtement de la façade sont différents dans chaque bande. Les fenêtres, les portes extérieures et la porte de garage ont toujours la hauteur de la bande dans laquelle elles se trouvent et sont incluses dans le rythme des façades. Dans la bande supérieure, les lattes verticales se déploient devant les fenêtres, en tant que stores ou pour protéger l’intimité des occupants.

Reconversion d’un atelier de sérigraphie en maison

Un vieil entrepôt derrière une maison mitoyenne à Ledeberg fait place à une nouvelle maison. Une nouvelle structure de toit rectangulaire en bois est soigneusement ajustée dans la parcelle, coupée par le bâtiment principal et la forme irrégulière de la parcelle.
Deux patios spacieux ont été créés là où la surface du toit se sépare des murs communs.

La porte de garage vitrée devient la nouvelle porte d’entrée, elle donne une vue en plateau de la maison depuis la rue et reporte l’entrée.

Deux poutres en bois en forme de T supportent le toit, leur intersection soutenue par une nouvelle colonne ronde en béton. La roostering ? suit la direction des poutres principales, suggérant différents espaces dans le plan ouvert.

Les deux façades du patio de la maison sont entièrement constituées de hautes fenêtres coulissantes en aluminium, les murs du jardin limitant l’espace.

De légers murs en béton cellulaire permettent de créer des pièces sous le toit et d’isoler le mur commun.

La conception trouve sa qualité dans la tension qui s’installe entre l’irrégularité de la situation de départ et la clarté de l’intervention.

Au niveau du plan, cela se traduit par deux patios, dont chacun, en raison de sa forme et de son orientation différentes, a sa propre relation avec l’espace intérieur, avec une incidence différenciée de la lumière tout au long de la journée.

Dans ses détails, la structure du toit en bois réagit aux différentes connexions : imposée dans des sabots de poutres où elle touche les constructions existantes ou sur des dalles de béton encastrées dans les nouveaux murs, suspendues aux poutres du bord supérieur des patios.
Le détail des avant-toits donne plus de hauteur aux façades de menuiserie et permet à la grille de se dérouler vers les patios, prolongeant visuellement l’espace dans l’espace extérieur et lui donnant une légèreté exceptionnelle.

Un petit escalier permet de relier au bâtiment principal existant et donne à la maison la souplesse nécessaire pour s’adapter facilement à une situation familiale changeante ou à d’autres formes de vie.

Maison forestière DL

RESPECT DE L’ENVIRONNEMENT : La maison est entièrement construite avec des matériaux naturels : bois, béton et clinkers d’argile, afin qu’elle se fonde dans l’environnement. L’implantation tient compte de l’environnement. Il se compose de différents volumes placés entre et autour des arbres existants. Au moment de la demande, la municipalité a préconisé une ligne de construction en retrait afin que, d’une part, la maison soit entourée par la nature mais que, d’autre part, une partie de la nature reste tangible du côté de la rue, ce qui contribue à une rue plus verte. Dans le jardin de devant, on réalisera une forêt alimentaire qui contribuera à la biodiversité de l’environnement. Une partie de ces informations est même accessible au public. Il n’y aura pas de pavage autour de la maison (terrasse, allée od.) afin que la nature puisse être ressentie jusqu’aux façades.
CONTEXTE SOCIAL : Le design a été conçu de manière à ce que la maison puisse être divisée en 3 unités, ce qui la rend très flexible et durable. Actuellement, cette maison convient à une famille de 4 personnes, mais elle peut être adaptée aux besoins futurs d’une famille grandissante ou de nouveaux résidents. Sur le terrain, les limites de la parcelle s’estompent. Le jardin de devant est en partie accessible aux passants. Ils peuvent cueillir quelque chose dans la forêt alimentaire ou passer sur le chemin. A l’arrière, une forme de vie collective a été créée. L’arrière-cour jouxte une forêt communale qui est partagée avec les 3 maisons voisines.
ENVIRONNEMENT : Pratiquement aucun matériau n’a été enlevé lors de la construction de cette maison. La plupart des matériaux ont été récupérés. Des matières premières locales ont également été utilisées. L’eau de pluie est bien sûr récupérée et utilisée pour les toilettes et les robinets extérieurs. Il n’y a pas de raccordement au réseau d’égouts, mais tout s’infiltre sur la propriété.
CONTEXTE PAYSAGER : Le choix des matériaux naturels produits localement est un choix conscient. (voir section bioclimatique).La conception tient compte de la pente naturelle du terrain. Il n’y a ni entrée ni sortie de terre.
CONTEXTE ÉCONOMIQUE : Une façon authentique et traditionnelle de construire a été choisie pour respecter le souhait de bâtir soi-même la maison. Cela contribue à l’atmosphère de cette maison ainsi qu’à la faisabilité budgétaire. Béton et brique pour la plinthe comme structure porteuse et bois comme matériau plus léger pour le sol. Cela a permis de tout traiter sur place et manuellement, sans grue de chantier qui aurait un impact trop important sur l’environnement et la végétation existants. Nous avons examiné ce qui était présent et/ou pouvait être traité par nous-mêmes. De cette façon, le projet est devenu réalisable sur le plan budgétaire, à 1000€ le m2. Le gros-oeuvre en principe de finition y contribue également. Par exemple, la structure de poutres en bois dans le plafond ou les meubles de cuisine en béton et en bois. Même les appareils et les finitions sont constitués de matériaux de récupération ou de nos propres produits artisanaux.
SURFACE DE CONSTRUCTION : La maison fonctionne avec des sous-niveaux commençant à -1,00 m, ce qui permet d’avoir 3 niveaux dans la hauteur de corniche imposée. Malgré ces 3 niveaux, il reste un faible volume qui est subordonné à la cime des arbres environnants. La surface habitable a donc été optimisée dans le cadre d’une hauteur de bâtiment limitée, ce qui contribue également à la compatibilité spatiale avec l’environnement. SALLES EXTÉRIEURES : Les zones de vie à l’intérieur sont prolongées par les pièces extérieures libres qui sont créées en raison de l’emplacement spécifique des différents volumes.

COMPACT : La conception est très compacte. Ainsi, il n’y a pas de cage d’escalier ni de hall d’entrée : les trois niveaux de la maison sont divisés en plusieurs parties, reliées entre elles de manière optimale. Les chambres, la salle de bains et les fonctions secondaires ont été délibérément réduites au minimum afin de laisser un espace de vie net aussi grand que possible. Avec les portes ouvertes, les chambres d’enfants font partie intégrante de l’espace de vie. Ce ne sont pas des lieux qui ne sont utilisés que la nuit. De plus, les pièces de stockage et les placards ne sont pas dans une pièce séparée, mais dans un mur de placards dans le couloir. De cette façon, aucun espace n’est sacrifié à la seule circulation.