Edition : 2020

Maison forestière DL

RESPECT DE L’ENVIRONNEMENT : La maison est entièrement construite avec des matériaux naturels : bois, béton et clinkers d’argile, afin qu’elle se fonde dans l’environnement. L’implantation tient compte de l’environnement. Il se compose de différents volumes placés entre et autour des arbres existants. Au moment de la demande, la municipalité a préconisé une ligne de construction en retrait afin que, d’une part, la maison soit entourée par la nature mais que, d’autre part, une partie de la nature reste tangible du côté de la rue, ce qui contribue à une rue plus verte. Dans le jardin de devant, on réalisera une forêt alimentaire qui contribuera à la biodiversité de l’environnement. Une partie de ces informations est même accessible au public. Il n’y aura pas de pavage autour de la maison (terrasse, allée od.) afin que la nature puisse être ressentie jusqu’aux façades.
CONTEXTE SOCIAL : Le design a été conçu de manière à ce que la maison puisse être divisée en 3 unités, ce qui la rend très flexible et durable. Actuellement, cette maison convient à une famille de 4 personnes, mais elle peut être adaptée aux besoins futurs d’une famille grandissante ou de nouveaux résidents. Sur le terrain, les limites de la parcelle s’estompent. Le jardin de devant est en partie accessible aux passants. Ils peuvent cueillir quelque chose dans la forêt alimentaire ou passer sur le chemin. A l’arrière, une forme de vie collective a été créée. L’arrière-cour jouxte une forêt communale qui est partagée avec les 3 maisons voisines.
ENVIRONNEMENT : Pratiquement aucun matériau n’a été enlevé lors de la construction de cette maison. La plupart des matériaux ont été récupérés. Des matières premières locales ont également été utilisées. L’eau de pluie est bien sûr récupérée et utilisée pour les toilettes et les robinets extérieurs. Il n’y a pas de raccordement au réseau d’égouts, mais tout s’infiltre sur la propriété.
CONTEXTE PAYSAGER : Le choix des matériaux naturels produits localement est un choix conscient. (voir section bioclimatique).La conception tient compte de la pente naturelle du terrain. Il n’y a ni entrée ni sortie de terre.
CONTEXTE ÉCONOMIQUE : Une façon authentique et traditionnelle de construire a été choisie pour respecter le souhait de bâtir soi-même la maison. Cela contribue à l’atmosphère de cette maison ainsi qu’à la faisabilité budgétaire. Béton et brique pour la plinthe comme structure porteuse et bois comme matériau plus léger pour le sol. Cela a permis de tout traiter sur place et manuellement, sans grue de chantier qui aurait un impact trop important sur l’environnement et la végétation existants. Nous avons examiné ce qui était présent et/ou pouvait être traité par nous-mêmes. De cette façon, le projet est devenu réalisable sur le plan budgétaire, à 1000€ le m2. Le gros-oeuvre en principe de finition y contribue également. Par exemple, la structure de poutres en bois dans le plafond ou les meubles de cuisine en béton et en bois. Même les appareils et les finitions sont constitués de matériaux de récupération ou de nos propres produits artisanaux.
SURFACE DE CONSTRUCTION : La maison fonctionne avec des sous-niveaux commençant à -1,00 m, ce qui permet d’avoir 3 niveaux dans la hauteur de corniche imposée. Malgré ces 3 niveaux, il reste un faible volume qui est subordonné à la cime des arbres environnants. La surface habitable a donc été optimisée dans le cadre d’une hauteur de bâtiment limitée, ce qui contribue également à la compatibilité spatiale avec l’environnement. SALLES EXTÉRIEURES : Les zones de vie à l’intérieur sont prolongées par les pièces extérieures libres qui sont créées en raison de l’emplacement spécifique des différents volumes.

COMPACT : La conception est très compacte. Ainsi, il n’y a pas de cage d’escalier ni de hall d’entrée : les trois niveaux de la maison sont divisés en plusieurs parties, reliées entre elles de manière optimale. Les chambres, la salle de bains et les fonctions secondaires ont été délibérément réduites au minimum afin de laisser un espace de vie net aussi grand que possible. Avec les portes ouvertes, les chambres d’enfants font partie intégrante de l’espace de vie. Ce ne sont pas des lieux qui ne sont utilisés que la nuit. De plus, les pièces de stockage et les placards ne sont pas dans une pièce séparée, mais dans un mur de placards dans le couloir. De cette façon, aucun espace n’est sacrifié à la seule circulation.

Cohousing dans une ancienne caserne de gendarmerie

À Deurne, Polygoon Architectuur, en collaboration avec l’architecte Jouri De Pelecijn, a converti une ancienne caserne de gendarmerie en un projet de cohabitation harmonieuse avec quatre appartements spacieux. Pour ce réaménagement, les structures d’origine ont été utilisées de manière réfléchie, tandis que les extensions à ossature bois donnent au bâtiment un caractère intemporel. Quatre familles amies avaient une vision : un projet de cohabitation avec des fonctions communes et un jardin partagé, mais avec une préservation suffisante de l’intimité. Une ancienne gendarmerie avec maison de gardien à Deurne leur a offert l’espace qu’ils recherchaient, sur un terrain de 60 mètres de profondeur et 27 mètres de largeur.

Ce qui ressort immédiatement, c’est le rythme harmonieux des façades. En donnant aux deux maisons du milieu un hall d’entrée commun, l’architecture caractéristique en briques de la façade a pu être préservée. Le mur intérieur nouvellement érigé divise discrètement la fenêtre du milieu en deux. Les panneaux de bois de l’étage supérieur suivent et renforcent le rythme des chevilles de brique situées en dessous, créant un effet apaisant et intemporel. Le bâtiment attire le regard, sans pour autant contraster fortement avec le paysage de la rue et le ruban de l’espace de vie. Dans la mesure du possible, les ouvertures de fenêtres existantes ont été conservées. Dans le nouvel étage supérieur, les architectes ont opté pour un jeu rythmé de fenêtres verticales allongées alternant avec des panneaux de bois. En plaçant les profils des fenêtres orientées vers le sud un peu plus profondément, l’armature en bois forme un auvent naturel.

L’un des défis était la localisation de la parcelle. La façade est orientée vers le sud, le jardin vers le nord. Il était essentiel d’attirer le plus de lumière possible et c’est pourquoi on a choisi des maisons légères et aérées. De plus, des puits de lumière, des dômes et un vide permettent d’avoir une lumière naturelle.

Ce projet de cohabitation a été résolument choisi pour un jardin commun spacieux. À l’origine, il y avait quelques garages fermés dans la cour. Les Maîtres d’ouvrage ont joué pendant un temps avec l’idée d’en faire un espace commun, comme c’est souvent le cas avec les projets de cohabitation. Cependant, la valeur ajoutée d’un grand jardin dans un contexte urbain est si importante qu’ils ont finalement décidé de démolir la construction et d’utiliser l’ensemble de l’espace comme un jardin : une intervention qui améliore grandement la qualité de vie des résidents. Depuis les cuisines du nouveau bâtiment arrière, les résidents ont maintenant vue sur le jardin, un soulagement dans le Deurne occupé qui, selon les bonnes coutumes flamandes, est pavé et déclaré parking. Cependant, les résidents actuels sont consciemment impliqués dans le covoiturage. Cela a permis de libérer de l’espace pour jouer la carte de l’orientation vers le sud. Un deuxième jardin de façade a été ajouté, qui respecte les proportions de la façade. De cette manière, deux places de parking à part entière peuvent être combinées avec une vue verte du quartier et de toutes les pièces de vie. Si vous regardez attentivement le mur latéral, vous verrez un petit clin d’œil au passé architectural du bâtiment : une rosace de pierre est littéralement encadrée par le revêtement extérieur en bois.

Un grenier inutile devient un duplex habitable

a. Valeur ajoutée du bâtiment pour l’environnement
01. Le logement sur le toit utilise un espace résiduel dans la ville. Un grenier inutilisé devient un terrain à bâtir.
02. La construction en bois complète le mur du parc et répond aux lignes horizontales et aux couleurs de la maçonnerie des façades environnantes.
03. La maison est construite avec du bois, une matière première renouvelable.
04. La maison veille à ce qu’une famille en expansion trouve sa place dans la ville et ne quitte pas la ville comme c’est souvent le cas. De grandes terrasses avec des vues différentes, de l’éclairage, de l’intimité, de caractère différent, offrent beaucoup d’espace extérieur à la maison et peuvent être une alternative au jardin à la campagne. La maison dispose d’une grande terrasse orientée au sud, mais aussi d’une terrasse pour le petit déjeuner et d’une terrasse de détente, chacune avec une vue différente sur la ville.
05 La propriété est facilement accessible en transports publics, une voiture n’est pas nécessaire.
06. L’espace, la lumière et la vue permettent d’avoir une maison agréable. De plus, les murs légers à l’intérieur permettent d’adapter la maison ultérieurement. La lumière du sud atteint le cœur même de la maison par les escaliers et la mezzanine.
07. La maison est une maison passive aux besoins d’une énergie limités (étanchéité à l’air, triple vitrage, isolation solide, limitation du chauffage, système de ventilation D à très haut rendement). Des cellules photovoltaïques sur le toit fournissent de l’électricité. Le chauffe-eau solaire fournit de l’eau chaude. Des vitrages pare-soleil et un auvent limitent le chauffage de la maison.
08. La maison réduit le tissu résidentiel de la ville.
09. La maison a du caractère et stimule son environnement.

b. Intégration et adéquation du bâtiment dans un contexte social, environnemental, paysager et économique
01. Voir a.02.  La rénovation peut accroître la mise en valeur du quartier.
02 Voir a.03. La plupart des matériaux ont été choisis sur la base de leur score d’analyse du cycle de vie (classification NIBE).
03. Voir a.04 et a.07
04. Le logement se concentre sur les vues et le contexte urbains, a une relation profonde avec la ville. Voir et être vu, avec des fenêtres ouvertes et fermées, sans sacrifier l’intimité (grâce à la hauteur). Cela augmente le tissu social dans la ville.
05. Des consultations intensives ont eu lieu avec le constructeur, les services d’urbanisme et les pompiers. Les consultations ont été un processus catalyseur qui a conduit à la conception actuelle.

c. Optimisation de la surface du bâtiment disponible conformément aux règles d’urbanisme
01. La hauteur du bâtiment a été limitée à la hauteur de l’ouverture dans le mur du parc. En concertation avec les services d’urbanisme de la ville et de la région, nous avons pu donner aux étages une hauteur suffisante (2,5 m) et donner une impression d’espace supplémentaire à l’habitation en gardant les poutres visibles là où c’est possible (là où il n’y a pas d’exigences en matière d’incendie), en offrant une vue (malgré l’habitation passive) et en faisant participer les deux étages l’un avec l’autre dans l’espace.
02. L’escalier existant qui dessert le grenier permet d’accéder à la maison. Afin de ne pas perdre de place, l’escalier intérieur est placé au-dessus de l’escalier existant.
03. Les montants de la terrasse sud sont disposés comme des armoires.
04. Les espaces entre les cheminées des appartements situés en dessous sont utilisés pour les placards.
05. Un mur perpendiculaire à la façade abrite toutes les fonctions fermées : une salle de bains, des toilettes, un local technique de stockage, et l’utilisation maximale de l’espace de stockage par des armoires de pharmacie.
06. Tout n’est pas entièrement construit, un choix conscient a été fait de construire sur la maison un espace extérieur suffisamment varié. Ainsi, le vécu de la maison change en fonction de la saison et du climat extérieur.

Jaspar

Le bâtiment est situé entre un boulevard de la Petite Ceinture et une rue importante au tissu plus resserré, la rue de l’Hotel des Monnaies. Le bâtiment a été érigé en trois phases successives. Il s’agissait d’abord d’une maison unifamiliale traditionnelle, érigée le long de l’avenue Jaspar en 1874, de deux étages. Cette maison a fait l’objet d’une rehausse en 1929 de deux étages plus un étage sous-combles, destinés aux chambres de bonnes. A cette occasion, un nouveau corps de bâtiment a été créé avec une façade rue de l’Hotel des Monnaies. Chaque étage d’habitation a donc été transformé en appartement, chacun ayant une façade sur chacune des deux rues. La troisième étape est l’objet de la présente candidature. L’étage de grenier sous comble a été démoli, et une surélévation en structure bois a permis de créer un duplex sur le corps de bâtiment avenue Jaspar, la toiture du corps de bâtiment faisant face à la rue de l’Hotel des Monnaies a été transformée en terrasse.

Concernant cette dernière étape, sa valeur ajoutée pour l’environnement est principalement celle d’une densification raisonnée du tissu urbain en centre-ville, en permettant la création d’un grand logement. Le nouveau volume s’élève du côté de la Petite Ceinture, là où la largeur du boulevard et les gabarits des immeubles le bordant acceptent un gabarit plus élevé. Le corps de bâtiment faisant face à la rue de l’Hotel des Monnaies n’est pas rehaussé, permettant de préserver un gabarit plus adéquat à cette rue plus resserrée. Sa toiture devient en revanche une terrasse. L’opération améliore la performance énergétique du bâtiment, la biodiversité sur la parcelle, la gestion des eaux pluviales, elle exploite le potentiel solaire, s’inscrit dans une stratégie d’économie circulaire. Elle crée un nouveau grand logement à énergie positive, dont l’utilisation se fait sans émissions de CO2 ni de particules fines.

La façade avant, côté av. Jaspar, a été prolongée d’un étage. Le dessin a été conçu de manière à s’inscrire dans la stratégie élaborée en 1930, à savoir, de préserver l’unité de la façade et son esthétique. La fonction de logement constituant l’élément basique du tissu urbain, il n’était pas souhaitable que l’opération soit distinguée depuis l’espace public. Sous l’impulsion des autorités communales, le traitement de l’étage supplémentaire est rigoureusement mimétique à l’existant. La corniche préexistante a été restaurée et reposée un étage plus haut. le mouvement amorcé en 1929 est ainsi amplifié, inscrivant l’opération dans ce substrat historique, sans dénoter dans l’ensemble urbain. Cette façade est un masque, elle est un signe de respect porté à l’édifice ancien, l’inverse d’une opération « boîte contemporaine ». Cette opération, malgré sa complexité, doit paraître anodine. Cela répond ainsi au besoin d’anonymat de l’appartement et à la banalité de ce programme, en plus de perpétuer des techniques anciennes et de préserver un certain effet de surprise.

La façade faisant face à la terrasse est traitée afin de s’ouvrir à la lumière du Sud et à la vue en contre-plongée sur Saint-Gilles. Elle n’est pas conçue comme une simple interface mais comme une épaisseur habitable, alternant les larges ébrasements habités et les loggias ou les accès à l’extérieur. Elle définit les seuils et trouve une expression propre. Son plissement se veut le reflet de l’histoire du bâtiment et est l’occasion d’une respiration dans le plan, en s’adressant à l’axe Hotel des Monnaies. Il s’agit d’une nouvelle façade, bien que son principal constituant ait lui aussi un ancrage bruxellois très fort: il s’agit en effet de marbre de Carrare provenant d’un chantier de démolition de l’immeuble CCN (Gare du Nord). Le reconditionnement et la repose de ces panneaux de marbre confère à la façade arrière une prestance matérielle rehaussée d’une référence culturelle à un lieu emblématique bruxellois. A coût carbone très réduit.

Un patio est créé au 6ème étage, permettant d’amener de la lumière et de l’air au coeur de l’appartement, en plus d’offrir un lieu extérieur plus intime. Il permet de réitérer une version plus cloisonnée du plan du 5e étage : les espaces situés en façades permettent de mesurer entièrement la largeur de la façade, ils sont proportionnés pour être en relation directe avec les vues. Ils définissent implicitement les espaces de vie intérieur, dont l’intimité est ainsi préservée.

Centre des Arts Vooruit “Magasin de bonbons”

Au cours des 25 dernières années, le Centre des arts Vooruit est devenu une institution artistique internationale de premier plan. La forte croissance, l’évolution des besoins sociaux et la rénovation urbaine radicale dans son voisinage immédiat ont nécessité un plan directeur global pour l’ensemble des futures infrastructures. Au cours des trois dernières décennies, le Vooruit s’est principalement concentré sur la restauration de cet immense monument. En plusieurs phases, le bâtiment d’une superficie de 20 000 m2 a été progressivement restauré et, dans la mesure du possible, doté de nouvelles techniques et d’installations contemporaines.

Le plan directeur développé par Dial Architects est basé sur la vision large de Vooruit et sur le rôle qu’un centre d’art doit remplir dans le cadre de sa mission artistique, dans le contexte urbain et dans le domaine public. Le quartier du centre de Gand, dans lequel le Vooruit occupe une position très centrale, va changer d’aspect de manière très radicale au cours des dix prochaines années. Le “Kunstenkwartier”, comme on appelle ce quartier, est en train de subir une véritable métamorphose. Cela oblige le Vooruit à mener une réflexion approfondie sur son urbanisme, sa fonction de bâtiment et son rôle social en tant que centre de rencontre.

Le plan directeur se greffe sur la politique à trois volets que le Vooruit poursuit en matière d’infrastructure et dans laquelle nous distinguons trois piliers :

1) la restauration en mettant l’accent sur un programme d’entretien proactif et durable.

2) la rénovation en mettant l’accent sur l’adaptation du bâtiment et de son infrastructure aux nouveaux besoins de l’exploitation artistique, de la technologie scénique professionnelle, des réglementations intégrées actuelles en matière de sécurité et d’environnement et du confort moderne et responsable du public.

3) l’exploitation quotidienne, en mettant l’accent sur l’entretien préventif et curatif quotidien par une équipe interne multidisciplinaire de technologie du bâtiment.
Dans une première phase, la terrasse et la remise à vélos ont été construites dans le prolongement du café du Vooruit. Plus tard, les bureaux situés à l’arrière du site ont été entièrement rénovés et agrandis au moyen d’un toit en bois. Dans chaque phase, la mise en œuvre de stratégies durables est cruciale. De nouveaux espaces extérieurs sont constamment créés, une intégration verte est en place et seuls des matériaux de construction écologiques sont utilisés. Dans la phase finale du plan directeur, les nœuds techniques des installations et des théâtres ont été démêlés, un accueil convivial a été créé et les studios des artistes ont été agrandis. Ces studios ou “résidences” constituent une dernière extension du Centre des Arts et ont été construits en CLT.

Il y a quelques années, le Vooruit a pu réaliser l’achat d’un bâtiment voisin appelé la confiserie. L’extension du Vooruit avec un nouveau “magasin de bonbons” a offert une occasion unique de résoudre une fois pour toutes un certain nombre de nœuds inextricables dans la distribution problématique des personnes et des marchandises et dans le stockage des matériaux résultant du succès toujours croissant du Vooruit. De plus, elle a permis de recentrer la perception du “Centre des arts” et de créer un espace pour organiser un véritable accueil des spectateurs. L’objectif et l’ambition étaient de créer une structure claire et lisible pour le visiteur au rez-de-chaussée, de déplacer un certain nombre de fonctions telles que les guichets et les bureaux d’accueil et de transformer la zone d’accès étroite actuelle en une place publique sous la forme d’une place de marché couverte ou “agora”. Cet espace constitue un lien essentiel entre l’espace public et le centre culturel. Un doublement de la largeur d’accès permet d’éliminer le conflit entre le chargement et le déchargement. La transparence et la possibilité de traverser la rue, la place couverte, le hall et le jardin intérieur couvert sont les mots clés.

La réalisation totale du plan directeur a permis d’obtenir 2000 m2 de surface utile. Elle a été créée par le rechargement, l’excavation et l’extension aux parcelles voisines.

Maison19

Les anciennes écuries du “Hof Ten Broecke” à Afsnee ont été négligées pendant des années par le précédent propriétaire et sont tombées en ruine. Le toit des écuries s’est effondré et à l’intérieur des murs, les plantes ont eu le champ libre, les murs ont commencé à s’effriter et la menuiserie en bois a progressivement disparu.

Ces écuries font partie de la ferme en forme de L déjà restaurée dans laquelle vit la famille Sapyn. Dès qu’une opportunité s’est présentée, ils ont acheté la propriété dans l’intention d’y installer deux maisons de vacances polyvalentes et de restaurer la cour et la cohésion entre les bâtiments.

Comme la ferme fait partie d’un village protégé, il a fallu étudier comment cette nouvelle fonction pouvait être intégrée dans le paysage de la rue. Il a été décidé que la référence contextuelle ne pouvait pas être une copie de la typologie existante.

Étant donné l’état de ruine du bâtiment pendant de nombreuses années, ce n’est pas la forme originale de la vieille grange qui est devenue partie intégrante de la mémoire collective de l’Afsnee, mais ses ruines restantes.

Par conséquent, le nouveau volume n’est pas devenu une copie de ce qui existait auparavant, mais un choix de matériaux et de formes qui mettent en valeur la ruine.
Partant de la ruine comme partie de la mémoire collective et de l’exigence d’un ensemble cohérent, la ruine a été fixée dans son état. Dans les murs de la ruine, le nouveau bâtiment est composé d’un rez-de-chaussée transparent et d’un étage d’apparence fermée. Aux deux étages, une maison de vacances est prévue, chacune ayant sa propre atmosphère.

Alors qu’au rez-de-chaussée, l’appartement est principalement en contact avec l’intérieur de la ruine en raison des énormes fenêtres en verre, au premier étage, les ouvertures de la façade sont orientées principalement vers les environs.

Cela crée un dialogue entre l’ancien et le nouveau qui fait de la ruine une qualité à nouveau au lieu d’une honte à Afsnee. Entre le volume et les murs existants, différentes salles de jardin sont créées au rez-de-chaussée, chacune ayant sa propre atmosphère. De cette manière, l’espace disponible du bâtiment est utilisé de manière optimale sans perdre son rapport avec le contexte.

La disposition des deux étages a été conçue de telle sorte qu’une utilisation multifonctionnelle est possible. Par exemple, les chambres peuvent être louées comme maisons de vacances, mais peuvent aussi être utilisées comme salles de réunion, salles d’exposition et même comme salles de concert (de séjour).

“Alex”

Le maître d’œuvre est actif dans l’industrie cinématographique et a eu l’idée de concevoir quelque chose qui ferait que ses invités (internationaux) se souviennent de leur séjour toute leur vie. Il voulait aussi donner des avant-premières de films et autres exploits culturels. Une extension de son travail et de son domicile dans un récit fabuleux :

L’endroit est idyllique avec d’une part l’Escaut qui coule derrière le jardin romantique et d’autre part la vue d’un château à côté de la parcelle. La propriété de style français avait un mur d’enceinte derrière lequel se situait jusque récemment un vieux garage délabré et des dépendances; l’endroit idéal pour la maison d’hôtes: cadre zen, intimité, espace et vues. Toutes ces qualités étaient auparavant ignorées, mais elles sont pleinement optimisées dans le nouveau bâtiment.

A première vue, le bâtiment semble un peu étrange, mais sans être choquant. Il stimule les sens et l’imagination. L’acier corten de la façade s’intègre très bien dans l’environnement vert. Il dépasse au-dessus du mur du jardin, mais vu du jardin, le volume du bâtiment semble plutôt limité, vu que la majeure partie du projet était prévue à moitié sous terre. Au-dessus de ce demi sous-sol, une colline a été construite, de sorte que le jardin s’écoule harmonieusement dans un toit vert avec terrasse ensoleillée. Le côté vert et l’acier corten, en combinaison avec les formes arrondies, forment un ensemble très naturel.

La maison d’hôtes a été construite à l’endroit où se trouvaient autrefois un garage délabré et quelques annexes. En termes de volume de construction, donc, peu de choses ont été ajoutées, et en raison de la colline verte, l’impact semble plutôt limité. Vu de la rue, l’ancien mur du jardin a été conservé et utilisé comme élément architectural pour façonner et même renforcer la nouvelle construction.

En prévoyant une grande partie du projet à moitié souterraine, l’impact du volume du bâtiment est beaucoup plus faible.

“Avec-sans manteau”

La valeur ajoutée pour les environs réside principalement dans l’emplacement du bâtiment.

L’espace extérieur. C’est ça, la Warande. Avec notre architecture, nous avons enrichi l’expérience en l’entourant. Nous n’avons pas planté le bâtiment sur le terrain de jeu central – comme le demandait le plan de jeu – mais nous avons cherché les bords.
Nous avons délibérément laissé “l’espace ouvert dans la forêt” non construit : cela offre de nombreuses possibilités de jeux supplémentaires et un bel emplacement de camping sécurisé de qualité, avec suffisamment d’espace libre pour un feu de camp, des jeux et carrés.

Dans une première phase, nous répondrons à l’expansion du terrain de jeu et au nouvel accès principal du côté nord. Nous allons amener le bâtiment jusqu’au bord. Avec cela, nous donnons un visage au domaine. La nouvelle traversée publique du nord au sud serpente magnifiquement à travers le Warande et donne aux visiteurs et aux passants un aperçu clair des activités. Tout le monde peut goûter à un Warande vibrant. Juste à l’intersection du passage public et de notre bâtiment, nous envisageons la zone d’accueil : une zone ouverte mais en surplomb qui fait le lien entre l’accueil et les espaces multifonctionnels. L’auvent, directement contre la réception, forme en quelque sorte une passerelle vers l’aire de jeu. C’est un lieu où les groupes peuvent être hébergés, à l’abri de la pluie, en attendant qu’une salle leur soit attribuée. Nous organisons le programme de manière à obtenir une vue d’ensemble maximale de l’ensemble du domaine.

Maintenant que l’emplacement est connu, le bâtiment peut être intégré et agencé dans le contexte précieux qui peut être préservé autant que possible. Nous proposons un bâtiment entièrement en rez-de-chaussée, un volume délibérément bas qui offre un contact maximum avec l’environnement depuis chaque pièce. Le bâtiment reste “discret” et s’adapte à la nature environnante. Le bâtiment ne se déchiffrera pas tout seul, mais en raison de sa longueur considérable (de 155 mètres) en tant qu’élément spatial fort, il valorisera la “vielle partie arrière”; une manière fantastique d’arriver sur le site.

Notre bâtiment a également une forte ambition sociale : pour les enfants, le plein air et l’implication dans le parc doivent prévaloir. C’est pourquoi un principe de plan de base très simple mais d’une grande portée a été utilisé : le bâtiment a été conçu sans couloirs et tous les espaces utilisateurs ont été simplement placés côte à côte. Un large auvent couvert a été prévu autour de ces espaces. Ainsi, quelqu’un qui veut passer d’une pièce à l’autre est obligé de sortir du bâtiment, de circuler sous l’auvent à côté du parc et de rentrer à nouveau.

De cette façon, on vit vraiment dehors avec la tête dans les changements de saisons, en étant pleinement conscient du climat extérieur. Vous vivez intensément le sentiment du camp Avec Sans Manteau.

Là où vous vous promèneriez dans un couloir d’un bâtiment classique, vous passez toujours sous cet auvent avec le parc en toile de fond. Le contexte du paysage prévaut. Le banc continu tout autour vous invite à en profiter pleinement. Il rend cet espace couvert confortable, réceptif et… poétique.

D’un point de vue économique, cette structure de plan est très avantageuse. Une très grande surface de l’espace de circulation interne est économisée, la canopée est réalisée grâce à un principe structurel très simple. Mais le plus grand atout économique à long terme est la flexibilité du bâtiment : comme tous les espaces rectangulaires simples sont rattachés à l’espace extérieur, ils peuvent changer d’utilisation sans intervention supplémentaire. La circulation ne doit jamais être détournée et toutes les pièces sont inondées de lumière naturelle : c’est pourquoi la destination de chaque pièce peut changer : du dortoir à la salle polyvalente, de la salle de jeux à la salle de consultation, de la salle de réunion à la chambre du gardien… des combinaisons infinies !

L’optimisation a été réalisée en ne prévoyant pas de couloirs internes mais en construisant seulement une séquence d’espaces nets. D’un point de vue urbanistique, le bâtiment est limité à un seul étage et est subordonné à la forêt et au parc.

Passerelle cyclo-pédestre

La réalisation de la “Passerelle Vivegnis” s’inscrit dans le schéma directeur et dans le programme d’action pour le quartier Nord / Saint-Léonard, désigné ZIP-QI (zone d’initiatives privilégiées – quartier d’initiative) dès 1995 par la Région wallonne.
Ce processus urbain est initié par la Ville de Liège dans une approche opérationnelle intégrée et participative, autour d’un chef de projet, d’une Régie de quartier et d’une Commission de Rénovation urbaine (CRU) composée de mandataires publics, de représentants des comités de quartiers et des habitants.

À l’intérieur du Schéma directeur, achevé en 1997 par le bureau AURAL, une étude détaillée du site Vivegnis est ensuite menée par le bureau Pluris, qui affine une série d’objectifs, et sur base de laquelle un concours d’idées est lancé en 2004 pour quatre projets publics : un immeuble de logements dont le rez-de-chaussée accueille aujourd’hui la bibliothèque du quartier, une pépinière d’entreprises, les espaces publics (place et placette) et la passerelle. La réalisation de ces projets aura un effet d’entrainement sur d’autres opérations tant publiques que privées.

Les projets ont donné lieu à des rencontres et échanges avec les habitants pour favoriser autant que possible leur implication et l’appropriation des lieux. La place Vivegnis a été conçue comme un espace à l’échelle du quartier, pour les riverains et les voisins, aussi pour les promeneurs en quête de verdure qui emprunteront la passerelle vers les promenades des Coteaux, et ceux que la passerelle amènera dans le quartier.

L’intention principale était de renforcer la configuration de la place, béante depuis la disparition de la gare, d’agir ainsi tout à la fois comme une limite et comme un filtre entre la ville et le coteau, créer un objet mesuré mais signifiant, qui soit la synthèse d’un contenu et d’un contenant.

Ceci nous a conduit à formuler une séquence en trois temps : un élément d’assise en béton posé sur la place, un élément d’ascension en bois, un élément de franchissement en acier par-dessus les voies ferrées.

La structure prismatique en bois contient en périphérie les rampes obliques et les paliers. En travée centrale se trouvent les “noyaux de stabilité” de la structure, ainsi que des escaliers qui constituent des raccourcis, permettant une variété de parcours en fonction des humeurs, des urgences, des moyens de déplacement. Au sommet, une aire de dégagement constitue un point de vue privilégié sur la place et le quartier. Elle constitue un des appuis de la passerelle horizontale qui enjambe le chemin de fer jusqu’à l’ancien mur de soutènement du premier plateau herbeux des Coteaux, situé environ 9 mètres plus haut que la place Vivegnis. De là une nouvelle liaison permet de rejoindre l’impasse Macors en direction de Herstal. Tout au long de l’ascension et de la descente, le promeneur est mis en scène, dans un rapport entre le statique et le mobile, entre l’observant et l’observé.

La volonté était de créer un espace “ascension”, contenu dans volume bien affirmé, statique (du massif, du costaud, de la présence!), qui ait sa propre existence, son propre langage, avec une entrée et une sortie, qui soit une sorte de sas entre la place et la passerelle menant aux Coteaux.

Gare Maritime

Tour & Taxis est un site d’environ 37 ha avec un patrimoine exceptionnel. Le site est situé sur le canal de Bruxelles et a été construit durant la période de 1902 à 1907. Une partie de ce site est l’ancienne gare maritime de fret, d’une superficie totale d’environ 39 000 m². La gare maritime est incluse dans “l’inventaire visuel de l’architecture industrielle à Bruxelles”.

La combinaison de cet impressionnant ancien hall de gare avec une interprétation contemporaine et un concept de travail et de vente au détail innovant fait de la Gare Maritime un projet unique. Non seulement il créera un lieu de séjour agréable pour les utilisateurs quotidiens, mais le projet a également l’ambition de devenir l’une des attractions touristiques de la région de Bruxelles-Capitale. Ainsi, le développement de la Gare Maritime apportera également une contribution importante au développement du site de Tour & Taxis et à l’aménagement de toute la zone du canal.

UNE PARFAITE INTÉGRATION DANS LE CONTEXTE
La nouvelle gare maritime permet d’établir un lien plus étroit avec la ville, tant sur le plan social qu’en termes de paysage. Le bâtiment est ouvert au public, avec de nombreux espaces pour des événements et des réunions.

L’ancienne gare de marchandises se compose de sept halls de gare reliés entre eux. La conception architecturale de la nouvelle interprétation suit la logique spatiale et les dimensions de ces salles historiques existantes, au rythme des chevrons et des colonnes.
Plus précisément, douze nouveaux volumes indépendants sont en cours de construction à l’intérieur de la gare de fret. Cela crée une structure de boulevards et de rues dans le hall, de parcs et de places, comme une ville couverte.

En plus des volumes d’installation, des lits verts, avec de grands arbres et divers petits kiosques sont prévus pour créer une atmosphère agréable.

Les pavillons flexibles peuvent accueillir diverses fonctions, telles que des bureaux, des studios, des magasins, des salles d’exposition et des zones de production. Ils se composent d’un rez-de-chaussée, d’un premier étage et d’un deuxième étage – le “grenier créatif” – avec, sous la crête, un autre étage enfichable. Grâce à la division en douze pavillons distincts, chaque bureau a sa propre porte d’entrée et reste un projet à échelle humaine.

Travailler avec des volumes en bois était le moyen idéal pour pouvoir développer au maximum les zones urbaines prévues dans le hall historique de la gare.

Les volumes en bois sont complètement autonomes et sont indépendants de l’ingénieuse construction à charnières de la salle. Le hall de la gare et les volumes peuvent donc continuer à se déplacer indépendamment l’un de l’autre.

En utilisant une structure en bois, il a été possible d’ériger des structures de remplissage les plus légères possibles, ne nécessitant qu’une fondation très limitée, de sorte qu’aucune charge supplémentaire n’est exercée sur les fondations en briques d’origine du hall.

En outre, le processus de construction a été facilité par le fait que les différents éléments de construction ont été préfabriqués. Ces pièces pouvaient être assemblées avec des grues plus petites en raison des poids limités, ce qui était une nécessité vu la hauteur limitée du hall existant. Le délai d’exécution sur le site était considérablement plus court que dans une construction traditionnelle en raison de l’ingénierie sophistiquée préalable et du fait que la finition à sec ne nécessitait pas de temps de séchage. Ainsi, après seulement 8 mois de construction, les premiers locataires pouvaient déjà occuper leurs 4500 m² de bureaux (des fondations à l’ameublement complet).

Immeuble KIETUDE

Le projet est donc situé dans le centre historique de la ville belge de Namur. Dans une ruelle étroite juste à côté de la gare. Dans le quartier, nous pouvons trouver des maisons d’Art déco. L’un des défis était de proposer une architecture contemporaine qui s’intègre parfaitement à l’environnement art-déco du centre historique.

Le terrain est extrêmement petit, seulement nonante six mètres carrés, de plus, il est plus large que profond. Selon la réglementation en vigueur en matière d’urbanisme, le nouveau bâtiment ne pourrait pas dépasser dix-sept mètres de haut. Une autre caractéristique de la parcelle est qu’elle est principalement mono-orienté. La façade plus large orientée au sud pourrait être ouverte, mais pas les autres, car elles étaient adjacentes à d’autres propriétés. Seule une partie de la façade nord pouvait être ouverte car elle surplombait la propriété du même propriétaire. Le défi était d’implanter 10 appartements sur une petite parcelle. La construction CLT avait l’avantage de diminuer l’épaisseur du complexe de mur ce qui permettait d’agrandir la surface utile des appartements. La façade est pliée à chaque niveau comme un ruban, créant des espaces en surplomb dans la rue. En déplaçant la façade tous les deux étages en suivant une grille géométrique, des espaces supplémentaires sont créés. Dans ce cas, les terrasses sont exposées au sud.

Le fait que la façade soit pliée lui donne une épaisseur qui lui permet de se transformer en véritable espace de vie à l’intérieur comme à l’extérieur. L’objectif était de construire un bâtiment économe en énergie avec un impact réduit sur l’environnement. Le choix de la construction en bois a été en premier lieu lié aux exigences structurelles. Il divise par trois le poids de la structure. C’était important car les tests de sol avaient montré que la parcelle avait une faible capacité portante.

De plus, la conception particulière de la façade lui confère un très faible nombre de points de transfert de charge. Réduire le poids était donc crucial.

La deuxième raison qui a rendu le bois intéressant est la petite taille de la parcelle et la volonté d’optimiser la surface utilisable. La construction en bois au lieu de béton a permis de réduire l’épaisseur d’isolation requise. Chaque appartement gagne presque un mètre carré sur la composition du mur.

En outre, le travail avec les sols en CLT a résolu efficacement le problème des balcons en utilisant un seul élément de structure horizontale intérieur-extérieur.
Le bois convient particulièrement au jeu de pliage décalé que les architectes ont voulu mettre en place.

Enfin, le CLT offrait des avantages car il réduisait la période de construction.
C’était important car le projet se situait dans une voie du centre-ville où les installations du chantier de construction une partie importante du budget. Le bâtiment a été monté en 6 semaines à raison d’un étage par semaine. Le bâtiment était à sec très rapidement puisque toutes les fenêtres avaient été commandées avant le montage de la structure en CLT.

Le CLT pouvant rester apparent très facilement, on peut économiser toute une série de coût de parachèvement.

Le projet visait à créer des logements de petite taille avec une densité assez importante tout en préservant une certaine qualité de vie. La construction en bois a permis de parfaitement répondre au programme. La façade dessinée avec son jeu de redans et de débords trouve sa place dans le rythme architecturale de la ruelle marqué par des maisons art-déco et leurs bow-windows caractéristiques.

Projet Perle


Le développement du projet se situe dans le cadre du contrat de quartier “Cinéma – Belle Vue”, volet 2 situé sur la commune de Molenbeek. Le projet concerne la construction d’un immeuble à appartements composé de 17 logements passifs destinés à être loués à des familles à revenus modestes via une agence immobilière sociale et un local commun. La parcelle est située à l’angle formé par la rue de la Perle et la rue du Cinéma à 1080 Molenbeek-Saint-Jean. Le programme est principalement orienté par la demande croissante de grands logements à vocation sociale dans la Région Bruxelles Capitale.


L’entrée de l’immeuble se fait du côté de la rue de la Perle, et profite du dégagement de la rue du Niveau pour améliorer sa lisibilité. Elle est entièrement ouverte sur l’extérieur et protégée du vent, éclairée naturellement et donne une vue plongeante sur le jardin commun. L’espace publique semble se prolonger dans l’espace semi privé du projet. L’entrée des logements du rez-de-chaussée est développée du côté du jardin. Cet espace est équipé de bancs, de plantations basses placées devant la façade arrière, d’arbustes et un parking à vélo couvert et sécurisé. L’espace commun du rez-de-chaussée, dispose d’un rangement pour poussettes et vélos, directement accessible de l’entrée. Les espaces de circulation et les accès aux appartements sont dimensionnés pour créer des lieux de convivialité.


Les surfaces nettes habitables des séjours, salle à manger et cuisines sont augmentées par rapport aux exigences minimum nécessaires en fonction du nombre de chambre. Les circulations des logements sont optimisées afin de dédier plus d’espace aux pièces de vie et principalement au séjour qui reçoit l’ensemble de la famille. (voir plan d’aménagement)